Vendredi 11 mai
– 17h00 : Critique du post-anarchisme avec Edouardo Colombo (Les Temps Maudits et Réfractions)
– 18h00 : Jacques Ellul, l’homme qui avait presque tout prévu avec Jean-Luc Porquet
– 18h45 : À chacun sa propre mort, anthologie de textes recueillis par Geneviève Novellino / Françoise Mardelle (Éd. Libertaires)
– 19h30 : Pacifique, de Jean-Luc Debry (roman)
– 20h15 : La Bio entre business et projet de société de Silvia Pérez-Vitoria. (Agone)
Dimanche 13 mai
– 11h00 : Eloge de la passe, Jean-Marc Raynaud, Philippe Pelletier, etc.
(Éditions Libertaires)
– 13h00 : L’Anarchisme Espagnol entre pouvoir et révolution, de Claude Venza
– 14h30 : Léo Malet mauvais sujet, Nestor Burma passe aux aveux, de Cédric Pérolini
– 15h15 : Contre les publicités sexistes de Sophie Pietrucci, Chris Vientiane, Aude Vincent
Rencontres : un livre, un auteur·e
La Bio entre business et projet de société de Silvia Pérez-Vitoria. (Agone)
Livre collectif est écrit par des journalistes, sociologues, agronomes et paysans, à partir d’enquêtes de terrain menées en Afrique, en Amérique, au Proche-Orient et en Europe. Il montre les dérives de l’agriculture biologique quand elle cède aux sirènes du « bio-business ». Il montre aussi comment des paysans proposent des alternatives à partir des principes fondamentaux de l’agriculture paysanne et de l’agroécologie.
À chacun sa propre mort. Anthologie de textes recueillis par Geneviève Novellino / Françoise Mardelle (Éd. Libertaires)
Depuis la nuit des temps, la mort hante les êtres humains. Ce livre recense le point de vue de philosophes, d’écrivains, de poètes... d’hier et d’aujourd’hui. C’est la première fois qu’une telle anthologie est réalisée sur ce thème pourtant universel. Quelques textes abordent la problématique actuelle du droit à mourir dans la dignité. Francis Bacon, Thomas More, Victor Hugo, Léo Ferré, Platon, Maupassant, Romain Gary, Arthur Koesler, Sénéque, D.H. Laurence, Nietsche, Boris Vian, Fernando Pessoa, Cioran, Epicure, Robert Desnos, Benoîte Groult, Albert Camus…
19h30 : Pacifique d’Éric Michel (Salvator)
Algérie. 1871. La révolte gronde dans les tribus kabyles sous la pression des injustices aveugles du système colonial. Paris. 1871. Avec la Commune souffle sur la capitale un vent d’utopie sociale.
Éric Michel joue de nouveau sur les frontières entre histoire et roman. Pacifique nous plonge dans la tourmente de révolutions que traversent trois hommes épris de justice et de liberté.
Léo Malet mauvais sujet, Nestor Burma passe aux aveux de Cédric Pérolini (éditions l’Atinoir)
Léo Malet, père du détective privé Nestor Burma, est aussi l’auteur de poèmes surréalistes et de romans révoltés où il explore jusqu’au nihilisme sa fascination esthétique pour la propagande par le fait. Pourtant, son parcours idéologique peut laisser perplexe : après avoir milité dans diverses organisations libertaires, il a progressivement évolué vers les positions de la droite la plus sévère. C’est sur cette trajectoire que se propose de revenir l’auteur.
Contre les publicités sexistes de Sophie Pietrucci, Chris Vientiane et Aude Vincent (éditions L’Échappée)
La publicité exploite le corps des femmes pour susciter du désir, générer de l’envie, exacerber les frustrations et rendre le produit à vendre attirant. Soumise aux normes aliénantes d’une beauté stéréotypée, symbole du plaisir sexuel, ou encensant la ménagère passive cantonnée dans sa cuisine, l’image des femmes n’a jamais été autant instrumentalisée. Loin d’être un art, tout sauf inoffensive –c’est-à-dire perçue au second degré par des consommateurs responsables–, la publicité véhicule les pires clichés sexistes et renforce la domination patriarcale.
L’Anarchisme Espagnol entre pouvoir et révolution de Claude Venza (ACL)
En novembre 1936, la guerre civile et révolution faisaient rage en Espagne, quatre anarchistes entrèrent comme ministre au gouvernement du socialiste Largo Caballero. Quelles étaient les causes, et quelles furent les conséquences de cette décision ? Caludio Venza remonte aux origines du mouvement anarchiste espagnol et aux débats sur la question du pouvoir et de la révolution, du pouvoir dans la révolution, de la révolution sans État. La démarche problématique qu’il adopte propose moins de solutions toutes faites que l’ouverture de débats. Une démarche promouvant de nouvelles interprétations de cette période de l’histoire libertaire en, afin d’envisager son devenir.
Critique du post –anarchisme d’Eduardo Colombo.
l’Homme post-moderne est un sujet assujetti, dépendant d’une « machinerie de pouvoir qui le fouille, le désarticule et le récompense » (Foucault), « formé dans la soumission habité par « une passion primaire pour la dépendance » (Judith Buttler). Il est entouré d’un monde réel où règne le profit, la force politique, les armées, l’exploitation de plus en plus effrénée. Comment l’anarchisme résiste-t-il à cette situation ?
Eloge de la passe, Jean-Marc Raynaud, Philippe Pelletier, etc.
Le sport peut-il être un outil de luttes pour les anarchistes ? La pratique de sports (collectifs) peut-elle être un apprentissage à la vie en société libertaire ? C’est la thèse défendue par une vingtaine de militant-e-s dans cet ouvrage collectif. (Éditions Libertaires)